(Togo First) - Le Togo est un pays naturellement touristique. En dépit de sa superficie limitée, le pays dispose néanmoins d’énormes atouts touristiques. Une diversité de paysages répartis dans chacune des cinq régions, qui en fait une « Afrique en miniature », des sites et monuments reconnus à l’international (dont un inscrit au patrimoine de l’Unesco) et une bande côtière de plages aux sables fins, sur 45 km, baignée par l’Atlantique.
Diversifié, le mot convient également pour désigner l’offre hôtelière. Plus de 500 établissements recensés sur tout le territoire, sans compter les maisons d’hôtes, du plus haut standing au plus bas, avec bien évidemment une forte concentration dans les Régions Maritime et Plateaux. Chaque région est dotée au minimum d’un grand établissement avec de larges capacités d’accueil. L’Hôtel du 2 Février, Sarakawa, Onomo, à Lomé ou ceux du 30 Août, Kara en sont quelques-uns.
Cette large palette de choix participe au dynamisme du secteur, qui contribue significativement à l’économie nationale togolaise (8% du PIB) et à l’emploi.
Mais le Togo en veut plus. Désireux de mettre en valeur ce potentiel de croissance et tirer pleinement parti de ce secteur, le Togo a entamé de grandes manœuvres. Le Plan National de Développement (PND) lancé en mars 2019 y accorde une importance significative, avec pour objectifs majeurs de faire passer la contribution au PIB à deux chiffres dans les années à venir et créer au moins 10 000 emplois décents dans le secteur d’ici 2022.
Un seul mot d’ordre : promouvoir la destination touristique « Go To Togo »
Pour y parvenir, Lomé mise sur la promotion et le développement du tourisme balnéaire, culturel, sportif et l’écotourisme, avec un intérêt particulier sur le développement du tourisme bleu.
Un autre filon est de plus exploité par le gouvernement, celui du tourisme d’affaires à travers lequel on entend positionner le pays comme un centre majeur dans la sous-région ouest-africaine.
Des résultats encourageants ainsi que des chiffres flatteurs ont été obtenus lors des dernières années : un classement en tant que 2ème destination (derrière l’Egypte) en termes de progression (+46%) des arrivées de touristes internationaux en 2017, plus de 712 000 touristes enregistrés au Togo en 2018 (+26% par rapport à 2017), 48 milliards FCFA de recettes provenant du secteur hôtelier encaissé, (+3 milliards qu’en 2017).
Le pays est également mieux ouvert aux touristes, selon différents rapports et classements internationaux (OMT, BAD, Jumia).
Dans sa stratégie de conforter le développement de ce secteur, le Togo ambitionne de faire passer le nombre de visiteurs pour 100 habitants, de 3,2 en 2015 à 5 en 2022 et les recettes par visiteur de 520$ en 2015 à près de 700$ en 2022.
Ces ambitions demanderont, entre autres, la mise en place d’une démarche qualité et la création d’une identité touristique, notamment, autour des produits touristiques bleus, le positionnement clair du Togo comme destination touristique, à l’exemple du slogan « Go to Togo ».
Le gouvernement entend également s’appuyer sur la diversification, l’accroissement et la valorisation de l’offre touristique et hôtelière à travers la labélisation systématique et le rating, la facilitation du financement des investissements, et l’amélioration du cadre juridique et organisationnel dans le secteur.
Des initiatives ont ainsi été multipliées tout le long de l’année 2019 afin de jeter les bases de cette restructuration du tourisme togolais : participation à diverses rencontres internationales de premier plan servant à promouvoir le tourisme, organisation de rencontres et d’évènements d’affaires de premier plan, lancement d’un premier forum national sur le tourisme dans la foulée de journées portes ouvertes sur les métiers du secteur.
Formé d’une végétation de Savanes, l’extrême-nord du Togo est riche en trésors historiques et culturels et regorge de sites, dont la plupart ont été proposés au Patrimoine de l’Unesco. La Fosse aux Lions, les peintures rupestres de Namoudjoga, la plaine alluviale de l’Oti ou encore la Réserve de Chasse de Mandouri sont autant de sites qui attirent les touristes.
La Région de la Kara, riche en faune et en flore, est l’une des plus reconnues à l’extérieur, grâce à sa diversité et à son attrait touristique indiscutable. Elle abrite notamment le paysage Koutammakou (classé à l’Unesco) et ses Tata-Somba, les hauts-fourneaux de Bandjéli, les réserves naturelles de la Kéran et de Sarakawa. C’est également un centre folklorique important, fait d’une mosaïque de danses et fêtes traditionnelles (Akpéma et Evala).
Doté d’un paysage plutôt plat, la Région Centrale regorge elle aussi d’atouts culturels, dont le plus important, le Parc national de Fazao-Malfakassa, qui accueille souvent des safaris. La région est aussi réputée pour la variété de ses activités artisanales.
La Région des Plateaux est sans contexte la plus prisée par les naturelles, elle est le principal centre artisanal et touristique du pays. Château Viale, Station de Kamina, Pic d’Agou, Cascades de Kpimé ou d’Akrowa, Monastère de Djogbégan sont autant de sites qui offrent un séjour inoubliable dans la Région
Principalement caractérisée par son littoral, la Région Maritime regorge aussi de nombreuses attractions. Plages aménagées, musées et centres d’art nationaux comme privés, marchés (aux fétiches, de troc), maisons des esclaves, forêt classée, monuments architecturaux, la Région offre un visage touristique riche et varié.
touristes. Caractérisée par son climat frais et doux, sa végétation luxuriante et ses innombrables cascades