(Togo First) - Ce mercredi 31 octobre 2018, la mission du FMI en charge de la 3è revue du programme du Togo appuyé par la Facilité Elargie de Crédit, a rencontré les gens de media.
Conduite par Ivohasina Razafimahefa (photo), entouré du représentant-résident du FMI au Togo et de hauts cadres du ministère de l’Economie et des Finances, notamment le Secrétaire permanent pour le suivi des politiques de réformes et des programmes financiers, Mongo Aharh-Kpessou, cette rencontre a permis à la mission de partager avec les médias, ses conclusions en trois points principaux.
La mission annonce provisoirement, en décembre 2018, l’examen de la 3è revue du programme par le Conseil d’Administration du FMI. Plus exactement, le Conseil d’Administration de l’institution financière internationale devrait examiner le rapport qui lui sera soumis par la mission, afin d'étudier la perspective d’un nouveau décaissement de l’ordre de 35 millions $, soit 20 milliards FCFA sur un total de 240 milliards FCFA à débloquer sur 3 ans.
D’abord, la mission juge globalement satisfaisantes les performances dans le cadre du programme soutenu par la Facilité Elargie de Crédit (FEC). En effet, développe-t-elle, tous les critères de performance quantitatifs et 03 repères structurels sur 05 ont été respectés. Les réformes budgétaires structurelles, estime-t-elle, « sont progressivement mises en œuvre ».
Ensuite, s’agissant de l’activité économique, elle commence à se stabiliser et le taux d’inflation est ressorti à 0,9% en septembre 2018, indique la mission. Dans le cadre de l’assainissement budgétaire, les efforts se sont poursuivis au premier semestre 2018 et la dette publique est en baisse, souligne le chef de mission.
Si en avril 2018, au terme de sa 2è mission de revue, l’institution de BrettonWoods avertissait que « les tensions socio-politiques font peser un risque sur les perspectives de croissance économique avec un impact négatif sur l'économie réelle et les recettes fiscales », cette fois-ci, elle déclare que « les risques liés aux tensions sociopolitiques se sont atténués ».
Séna Akoda