(Togo First) - L’inclusion financière doit être privilégiée en Afrique cette année, a soutenu le ministre togolais de l'Inclusion financière et du Secteur informel, Mazamesso Assih, dans une tribune. Ceci, pour 3 principales raisons, estime-t-elle.
D’abord, l’accès des populations aux services financiers favorise davantage l’autonomisation des plus vulnérables, notamment les femmes. Car soutient-elle, « les femmes sont touchées de manière disproportionnée par l'exclusion financière. Les inclure, nécessite des mesures ciblées et rapporte de grandes récompenses à la société ».
Ensuite, l’intégration financière aiderait à lutter contre les réseaux criminels. « Le passage d'une économie exclusivement monétaire à une infrastructure financière numérique améliore la capacité des autorités à suivre les transactions et à neutraliser la contrebande illégale et les réseaux de trafiquants, dont la plupart exploitent l'économie monétaire », écrit le membre de l’Exécutif togolais.
Et enfin, l’inclusion financière va booster la connectivité des secteurs privé et public pour une croissance durable. Pour ce faire, Mazamesso Assih invite les Etats à « soutenir les entrepreneurs africains de la fintech dont les start-up peuvent transformer l'économie et la société, surtout s'ils disposent des bons canaux pour collaborer avec les géants des télécommunications et les grandes banques ».
Dans la tribune, la ministre prend le Togo pour exemple en la matière. En effet, le pays a opté pour plusieurs initiatives qui ont permis d'améliorer le taux d'inclusion au niveau national. Il s’agit entre autres des programmes de microcrédits, de banque numérique, des incitations à l'entrepreneuriat, et d’éducation financière.
Esaïe Edoh