(Togo First) - Au Togo, la lutte contre l’importation et la commercialisation des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO) s’intensifie. Dans cette dynamique, le ministère de l’environnement et des ressources forestières à travers le bureau national ozone a organisé la semaine dernière à Atakpamé (160 km au nord de Lomé), une rencontre de sensibilisation des inspecteurs et contrôleurs de commerce sur la réglementation en vigueur dans le pays.
Ces acteurs, considérés comme un maillon essentiel dans la lutte contre les SAO interdites d’importation au Togo, ont été invités lors de cette rencontre, à redoubler de vigilance dans l’exercice de leurs missions afin de pouvoir rapidement détecter tous les produits qui sont prohibés dans les magasins et marchés sur toute l’étendue du territoire. Ils ont ainsi été sensibilisés sur la réglementation en vigueur et les dispositions qui encadrent l’importation des SAO au Togo.
A cette rencontre, la problématique de la destruction de la couche d’ozone et la lutte contre le réchauffement climatique induit par les gaz utilisés dans le secteur du froid conformément aux dispositions du Protocole de Montréal, ont été également abordés.
Selon le coordonnateur du Bureau National Ozone, Djossou Vidémé, avec cette rencontre, tous les acteurs impliqués, depuis l’entrée de ces produits au pays jusqu’aux consommateurs finaux en passant par les magasins de stockage, pourront mieux faire leur travail sur la base des textes en vigueur sur l’importation, la distribution et la commercialisation.
Notons que le Togo, après avoir ratifié la Convention de Vienne sur la protection de la couche d’ozone et le Protocole de Montréal relatif à des SAO, le 25 février 1991, a éliminé les Chlorofluocarbones (CFC) en 2010. Actuellement le pays travaille à la réduction progressive des importations et l’élimination complète des Hydrochlorofluorocarbones (HCFC) à l’horizon 2040.
Esaïe Edoh