(Togo First) - Au terme de la table ronde organisée du 1er au 2 décembre derniers à Lomé pour mobiliser des ressources, le Togo a obtenu des promesses de financement fermes de plus de 230 millions d’euros, soit environ 157 milliards FCFA de la part des institutions financières et organismes internationaux.
Précisément, la Banque mondiale s’est engagée à financer les projets d’accès à l’eau dans le pays ouest-africain à hauteur de 100 millions de dollars. La Banque Ouest africaine de développement (BOAD) va injecter 80 millions de dollars alors que l'Union Européenne (UE) promet de mobiliser jusqu’à 21 millions d’euros sous forme de garantie de financement.
L’Agence française de développement (AFD), quant à elle, va investir 50 millions d'euros pour accompagner la mise en œuvre de la Stratégie d’Accès à l’Eau Potable (AEP) 2021-2030 élaborée par le Togo. Elle a d’ailleurs signé avec le gouvernement togolais, une convention de financement de 10 millions d'euros, le 2 décembre 2022, à la clôture de la table ronde. Ces ressources, qui seront octroyées sous forme de don, permettront de mettre en œuvre le Projet d’amélioration des conditions de vie en milieu scolaire et rural en faveur des populations des Savanes et de la Kara.
Selon le ministre de l’eau et de l’hydraulique villageoise, Bolidja Tiem, l’ensemble des financements annoncés en faveur du secteur de l’eau et de l’assainissement va contribuer à éradiquer des maux dont souffrent certaines communautés togolaises.
« Financer le secteur de l’eau et de l’assainissement, c’est aussi financer l’inclusion, la cohésion sociale et la lutte contre l’extrémisme violent. Mettre l’eau à la disposition de nos populations, c’est assurer le développement d’un certain nombre de secteurs fondamentaux tels que l’industrie, l’agriculture, l’élevage, l’environnement, la pêche. Mettre l’eau à la disposition de nos populations, c’est promouvoir la santé en luttant contre diverses maladies hydriques », a lancé l’officiel.
En rappel, l’objectif du gouvernement togolais est d’atteindre un taux de 100% de desserte en eau potable à l’horizon 2030.
Esaïe Edoh