(Togo First) - Un séminaire gouvernemental a eu lieu mercredi 07 mars 2018 autour des réformes engagées dans le cadre de l’assainissement du climat des affaires et du cadre macroéconomique visant à faire du Togo « un hub commercial et logistique dans la région ouest africaine ».
Les participants à cette rencontre ont décidé que l’une des actions prioritaires à mettre en œuvre à court terme afin d’atteindre les objectifs assignés par le Chef de l’Etat togolais, et d’améliorer les scores du processus MCC et Climat des Affaires, consiste à « poursuivre les efforts dans le but de conserver et d’améliorer les indicateurs déjà validés, notamment celui de la lutte contre la corruption ».
Porté par des réformes économiques et structurelles, le Togo avait validé début novembre 2017, au total 12 indicateurs sur 20. Le pays conservait ainsi l’indicateur « maîtrise de la corruption » et enregistrait une marge de progression de cinq indicateurs, selon les données publiées par le Millenium Challenge Corporation.
Cette fois-ci, il ne s’agira plus seulement de conserver les indicateurs déjà validés, notamment celui portant sur la corruption, mais plutôt de les améliorer. Les jours à venir, de toute vraisemblance, on en saura un peu plus sur les actions qui vont être menées en ce sens.
Ce défi gouvernemental semble justifié, au regard du dernier rapport de Transparency International selon lequel le Togo stagne à 32 points contre 29 en 2014 et 2013. Ceci, malgré la création de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA).
La seconde action prioritaire retenue, vise à « intensifier les efforts en vue de valider les indicateurs ci-après : création d’entreprise, accès au crédit, dépenses de santé, qualité de la régulation ; politique commerciale ; droit et accès au foncier, politique budgétaire ; santé infantile ».