(Togo First) - La représentation du Fonds monétaire international (FMI) au Togo a procédé hier au lancement des perspectives économiques pour l’Afrique subsaharienne, en présence du ministre de la planification et du développement, Kossi Assimaidou.
Ce rapport montre une reprise timide des économies des pays de la région. Ainsi, en Afrique subsaharienne, l’activité économique devrait s’accélérer de 3,4% en 2018 face à la croissance démographique de 2,7% à 3%.
Les raisons de cette reprise timide sont à la fois, conjoncturelles et structurelles. En effet, la baisse des prix des matières premières et des termes de l’échange qui a prévalu depuis 2015, continue de peser sur les économies africaines qui, majoritairement, ont des sérieux problèmes structurels.
Les problèmes de mobilisation de ressources propres notamment les recettes fiscales, la faiblesse des investissements privés et étrangers, en raison de plusieurs facteurs, entre autres, la qualité des infrastructures et du climat des affaires, ne favorisent pas un rebond plus conséquent.
Ainsi, selon le ministre togolais, chaque pays devra faire plus d’efforts en vue d’inverser la tendance en parvenant à retrouver à une croissance plus soutenue.
En ce qui concerne le Togo, le rapport intitulé « Une reprise timide », indique que malgré les manifestations sociopolitiques au second semestre 2017, qui ont plombé les performances du secteur tertiaire, l’activité économique devrait progresser de 4,9% en 2018 contre 4,4% l’année dernière. En 2019, la croissance devrait franchir son niveau de 2016 pour atteindre 5,2% selon le FMI. Conforté par ces perspectives prometteuses, le ministre de la planification a assuré que Lomé se tient entièrement à poursuivre « sans relâche » et approfondir l’assainissement des finances publiques et surtout la mise en œuvre des reformes afin de parvenir à une croissance encore plus inclusive et durable.
Fiacre E. Kakpo