(Togo First) - Selon le Conseil des Ministres de l’UEMOA tenu le 23 mars 2019 à Dakar, la croissance de l’ensemble de l’Union est projetée cette année à 6,8%, en hausse. Si les performances notamment la bonne orientation du secteur des services ainsi que des activités commerciales, industrielles, portuaires et aéroportuaires, devraient dans cette lignée, se consolider, il ne s’agit pas des seules conditions, selon cet organe.
« Pour maintenir une croissance vigoureuse des économies de l'Union, dans un contexte d'incertitudes entourant les perspectives économiques mondiales, les Etats devront poursuivre les mesures visant à accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires pour améliorer le climat des affaires, afin d'attirer davantage d'investisseurs privés, notamment dans les industries agro-alimentaires et manufacturières », relève-t-il.
Sur ce point, le Togo maintient une dynamique d’amélioration de son environnement des affaires. Objectif : confirmer son bon score, dans le prochain classement Doing Business et attirer des investissements pour le financement de son Plan National de Développement (PND 2018-2022).
S’agissant de la recommandation liée à la mobilisation maximale des ressources endogènes, le pays, via son bras opérationnel l’Office Togolais des Recettes (OTR), met en œuvre une politique visant à optimiser la mobilisation des recettes fiscales et douanières. L’élargissement de la base fiscale nécessaire, est également en cours au Togo, marqué par l’exploration de nouvelles niches fiscales, notamment le foncier.
Par ailleurs, la rationalisation des dépenses publiques semble l’option des pouvoirs publics togolais, au regard du satisfecit que vient de leur adresser une récente mission du FMI qui a séjourné dans le pays.
Séna Akoda