(Togo First) - Après sa nette progression dans le dernier classement Doing business (du 156è rang mondial au 137è en un an), appréciée à sa juste valeur lors du Conseil des ministres tenu jeudi, 08 novembre 2018, le Togo doit maintenir le cap des réformes pour passer sous la barre des 100 places, a recommandé le Chef de l’Etat togolais.
L’ambition des autorités de Lomé est donc, manifestement d’avoir à l’avenir, l’un des meilleurs environnements des affaires, voire le meilleur, non seulement au sein de l’UEMOA, la CEDEAO ou sur le continent, mais aussi au monde.
Concrètement, en fixant si haut la barre de ses défis, le pays devrait chercher à arracher un classement aussi bon que l’île Maurice, qui a aujourd’hui le cadre des affaires le plus attractif sur le continent africain (20e mondial avec un score de 79,58 points), et le Rwanda, 1er Top performer en Afrique selon le classement Doing Business 2019 et (29e) mondial, avec 77,88 points sur une échelle de 100. Le Togo pourrait à force de progresser, les surclasser, ou, tout au moins, les tutoyer.
Mais l’idée, c’est, en outre, de permettre au pays d’attirer le plus d’investissements privés extérieurs, aux fins de financer la mise en œuvre de son plan de développement 2018-2022. En ligne avec cette vision, Sandra Ablamba Johnson, Conseillère du Président de la République togolaise et Coordonnateur de la Cellule Climat des Affaires (CCA) annonçait les couleurs le 05 novembre 2018 au cours d’un atelier de presse consacré au rapport pays Doing Business. Au cours de cette rencontre avec la presse, elle a souligné la nécessité de maintenir le cap des réformes validées et, de travailler efficacement sur les indicateurs restants, même si elle précise que les dispositions phares pour valider quelques-uns, notamment « le règlement de l’insolvabilité », sont du ressort de l’OHADA. « …Nous restons fermement engagés à maintenir le cap des réformes pour de plus grands succès en ce moment où notre pays entre de plain-pied dans la mise en œuvre de son ambitieux Plan National de Développement 2018-2022 qui a identifié l’amélioration du climat des affaires comme l’un des facteurs clé de succès », a-t-elle affirmé.
Séna Akoda