Le Togo veut mettre en place la Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement, révèle Yaovi Attigbé Ihou, ministre de l’Industrie et du Tourisme, à l’ouverture, mercredi 11 avril 2018, de l’atelier régional de formation sur le guide des Nations Unies relatif aux principes directeurs pour la protection du consommateur.
Cette structure devrait miser sur la recherche de la qualité des produits commercialisés mais également intégrer les préoccupations environnementales.
Selon le ministre, la nécessité au plan institutionnel, de protéger les consommateurs tient à la position de « maillon faible » que ceux-ci représentent dans la relation triangulaire Producteur – Commerçant – Consommateur.
Cette question est très préoccupante pour les pays de l’espace ouest africain, compte tenu du contexte actuel, caractérisé par la globalisation, l’ouverture des marchés ainsi que la libéralisation des échanges et surtout l’introduction dans le circuit commercial de produits et services de qualité douteuse.
Mais, le défi de qualité ne saurait être relevé par les Etats seuls. Devant une telle situation, « quel que soit le dispositif de contrôle de qualité mis en place par l’Etat ou les pouvoirs publics, l’action des associations des consommateurs reste plus que nécessaire et déterminante », concède le ministre. En effet, ce sont les associations de consommateurs qui constituent les contrepoids face aux industriels et commerçants pour donner l’alerte et permettre souvent aux pouvoirs publics d’intervenir avec tous les moyens requis.
Au Togo, il y a lieu de mettre en exergue principalement les actions qu’entreprennent la Ligue des Consommateurs du Togo et l’Association Togolaise des Consommateurs.
Séna Akoda