(Togo First) - Au Togo, le ministère en charge de la promotion et de l'investissement (MPI) organise ce vendredi un atelier sur les relations inter-entreprises, avec l’appui de la coopération allemande (GIZ). Les travaux réunissent un parterre d’acteurs représentants du secteur privé plus précisément des TPME, ainsi que des experts et des représentants des institutions de la République. Ceci, pour leur permettre de discuter des voies et moyens de renforcer les liens entre les très grandes entreprises et les investisseurs qui s’implantent dans le pays. L’objectif à terme est que leur implantation produise également des effets positifs sur les PME nationales.
« Au cours de cette rencontre, nous entendrons des points de vue de plusieurs acteurs, des secteurs privé et public, des organisations internationales et de la société civile. Il nous faudra trouver les meilleures pratiques pour optimiser l'impact d'un investissement privé sur les TPME. », expliquait Sikpa Atsouvi Yawo, directeur général de l'API-ZF, représentant la ministre de la promotion de l’investissement. De plus, « nous réfléchirons à la manière dont les TPME et les grandes entreprises peuvent travailler ensemble afin de maximiser les effets d'entraînement positifs sur notre économie. », ajoute-t-on.
En quête d’une feuille de route
Les discussions s'appuient notamment sur une étude diagnostique, préalablement réalisée, sur les liens entre les entreprises au Togo. La rencontre, en trois phases, va permettre à différents regroupements, le secteur privé, les institutions publiques, le ministère, et la GIZ, d'analyser les rôles de chacun, et produire à terme une feuille de route pour renforcer ces relations.
« Le but, c'est de créer une synergie de telle sorte que dès qu'un investisseur étranger s’installe, il ait un lien facile avec nos entreprises locales pour que ces investissements, de manière indirecte, bénéficient également à nos PME qui sont déjà sur le terrain. », indique Rodrigue Akue-Atsa, Conseiller au Ministère de la promotion de l'investissement. « Cela va leur permettre également un partage de connaissances. Il peut y avoir aussi un transfert de technologies, parce que ceux qui viennent, ils viennent avec de nouvelles technologies, de nouveaux savoirs. », ajoute-t-on.
Participent aux réflexions, des acteurs comme la PIA (Plateforme industrielle d'Adeticope), et des sociétés installées comme Togo Soja, et l'Association des sociétés de la Zone Franche (Asozof).
Ayi Renaud Dossavi