(Togo First) - Sur l’ensemble des 15 dernières années, allant de 2006-2020, le Togo s’offre la deuxième place des pays plus réformateurs au monde, après le Rwanda qui trône sur le classement établi par le Groupe de la Banque mondiale via son très suivi rapport Doing Business (DB).
Il est suivi dans le Top 5 de l’Egypte, de l’Arabie Saoudite et de la Jordanie.
Une performance portée surtout par les progrès que le pays a réalisés sur les deux dernières années où il cumule un total de 59 places gagnées pour 13,42 points de plus grappillés. De 48,88 points en 2018, le Togo a enregistré une amélioration de son environnement des affaires en 2019, ce qui lui a permis de totaliser 55,3 points en 2019 et de gagner 19 places. Il passe ainsi de la 156è place à la 137è.
La progression la plus nette qui a tiré le Togo vers le top du classement est induite par les réformes mises en œuvre et validées par le DB dans son édition 2020. 40 nouvelles places de gagnées pour un score total de 62,3 points sur 100, qui propulsent le pays au rang de 1er Top reformer en Afrique et de 3ème au monde. Avant cet envol (sur la période 2018-2020), le pays a alterné de bonnes et de moins bonnes performances, d’une année à une autre.
A titre d’illustration, si en 2008, le Togo était 156ème mondial après avoir été 151ème, deux ans plus tard, il se perdait dans le classement en se logeant à la 165ème place sur les 190 pays évalués au monde. Des inconstances qui se sont poursuivies jusqu’en 2018, où le pays s’est doté de la Cellule Climat des Affaires (CCA).
Selon Sandra Ablamba Johnson, ministre-conseillère chargée du climat des affaires, l’objectif via les nouvelles réformes, est de faire passer le Togo sous la barre des 50 premières places dans la livraison 2021 du DB.
Séna Akoda