(Togo First) - En 1989, naissait la Zone Franche Togolaise, dans un contexte où les autorités ambitionnaient de promouvoir le développement économique et industriel, les exportations ainsi que la création d’emplois ; et le Togo, comme destination d’investissement.
Trois décennies après, ce sont des investissements cumulés de 240 milliards FCFA que la Zone Franche Togolaise a attirés, matérialisés par l’implantation et le développement des activités de 71 entreprises, selon la présidence togolaise. Celles-ci, éligibles à des avantages au cordon douanier ainsi qu’à des avantages fiscaux que leur procure leur statut privilégié, sont tenues de destiner au moins 70% de leurs productions à l’extérieur, apprend-on.
Comme Wacem-Togo (production de clincker et du ciment), Steel Cube (production d’acier liquide à partir de la ferraille puis transformation en fer à béton…), Sivop (la cosmétique), Unifood (confiserie, production de bonbons) et la société Do-Pharma (fabrication de produits pharmaceutiques).
Au total, la zone franche emploie 15 392 agents et contribue à hauteur d’environ 68 milliards FCFA au Produit Intérieur Brut, selon les données publiées.
Au moment où le Togo met les bouchées doubles pour opérationnaliser l’Agence de Promotion des Investissements et de la Zone franche (API-ZF), qui sera chargée d’assurer efficacement l’administration du nouveau Code des Investissements, on apprend que plusieurs autres sociétés s’installent dans le starting-block. Leur objectif: être agréées au statut de zone franche.
La présidence togolaise annonce ainsi que 25 sociétés déjà agréées en complément des 71, sont en cours d’installation. Elles vont évoluer dans des secteurs d’activités comme l’alimentaire, l’agro-alimentaire, le plastique, la pharmaceutique, la métallique et la cosmétique.
Séna Akoda