(Togo First) - Le Togo engagé depuis quelques années dans l’amélioration de son climat des affaires, ambitionne de poursuivre les réformes économiques pour attirer davantage d'investisseurs dans le pays. Ceci en dépit de la suppression du rapport Doing Business, a indiqué Sandra Ablamba Johnson, ministre secrétaire générale de la présidence en charge du climat des affaires au Togo dans une interview donnée à Financial Afrik.
Selon elle, « la suppression du rapport n’aura aucun effet sur la dynamique des réformes » engagée par les autorités togolaises pour faciliter les investissements dans le pays. Cette dynamique, souligne-t-elle, n’est pas motivée uniquement par le classement Doing Business de la Banque mondiale mais elle est la résultante du « leadership du chef de l’Etat togolais qui s’est toujours donné pour objectif de faire du Togo un endroit sûr pour les investissements ».
La collaboratrice de Faure Gnassingbé précise par ailleurs que « le Doing Business ne constitue pas une obligation mais plutôt une mesure d’incitation ». Et de soutenir que « les efforts d’amélioration du Climat des affaires vont en faveur de l’amélioration des conditions de vie des Togolais ; ils ne sont pas destinés aux classements ou aux observateurs »
Notons que la mise en œuvre réussie des différentes réformes a permis au Togo de faire un bond dans le Doing Business. En 2020, avec 40 points gagnés pour occuper le 97è rang mondial, le pays s’est adjugé le titre du Top reformer en Afrique et de 3ème au monde.
Pour rappel, Doing Business évaluait les facilités qu’offraient les pays aux investisseurs en affaires. Très prisé, il a été supprimé le 17 septembre dernier en raison des nombreuses irrégularités relevées notamment dans les rapports 2018 et 2020. Ces irrégularités ne concernaient néanmoins pas le Togo, d’après les précisions de l’institution financière de Bretton Woods.
Esaïe Edoh