(Togo First) - Selon la lettre Africa Intelligence, le gouvernement togolais aurait convaincu un nouvel acteur à s’engager dans l’exploitation des phosphates carbonatés, illustrant ses efforts visant à insuffler une nouvelle dynamique au secteur.
Ainsi, la société locale TFC Sarl, qui avait acquis fin août dernier trois concessions, Haïto I, Haïto II et Kpatégan, pour la recherche de nickel, cobalt, cuivre, chromite, platine et or dans le centre du Togo, se positionne sur le phosphate togolais. L’agence spécialisée sur l'information confidentielle précise que TFC a récemment remporté trois permis de recherche de phosphates dans la Kara au nord du Togo.
Dans la même vision de redynamisation, Dèdèriwè Abli-Bidamon, le ministre togolais des mines et de l’énergie, devrait rencontrer prochainement Elenilto, le groupe minier israélien, à Lomé ou en Europe, pour faire un point sur le projet de phosphates carbonatés de Kpémé (Sud), situé à 30 km du port de Lomé.
Début septembre 2015, l'israélien Elenilto, associé au chinois Wengfu (40%), avait remporté l'appel d'offres international (1,2 milliard d’euros) pour la production annuelle de 5 millions de tonnes de phosphate, d'engrais et d'acide phosphorique à Kpémé, l’un des plus grands gisements de phosphates d’Afrique.
Au Togo, le phosphate continue d’être la figure de proue de l’industrie minière au regard des énormes gisements dont dispose le pays qui est le 4e producteur de phosphate au monde.
Fiacre E. Kakpo