(Togo First) - Au Togo, le projet de « Gestion intégrée des Périphéries des Aires protégées du Togo (GIPAP) » a été officiellement lancé mercredi 26 juin à Sokodé. Financé à hauteur de 19 milliards de FCFA par l’Union européenne (UE), il vise à promouvoir, sur une période de cinq ans, la préservation et la valorisation des paysages de Fazao-Malfakassa et Abdoulaye. Il s’agira notamment de promouvoir un développement à faible émission de carbone dans les paysages de conservation. Les activités planifiées incluent notamment la régénération et la conservation des paysages de Fazao-Malfakassa/Abdoulaye et Togo-Mono, ainsi que le soutien à une économie verte et à une meilleure gouvernance environnementale.
Le GIPAP, qui se déploie dans le cadre du Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC+), est placé sous la supervision du ministère de l’Environnement et des ressources forestières. L’initiative réunit opérationnellement un consortium de huit ONG nationales et internationales, dirigé par le Groupe de Recherches et d’Echanges Technologiques (GRET).
Selon Atsri Honam, coordonnateur national du PALCC+, l’initiative devrait bénéficier directement à 17 000 ménages et indirectement à quelque 1,15 million de personnes. À travers ses interventions, il s’agira notamment d’améliorer la production agricole, de régénérer les zones dégradées, et de renforcer la durabilité des filières comme le bois-énergie et les produits forestiers non ligneux.
« Ce projet n’est pas seulement une réponse au changement climatique, mais aussi une opportunité de développement économique durable », a déclaré Awougnon Comlan, représentant le ministre en charge de l’Environnement.
Ayi Renaud Dossavi