(Togo First) - Jusqu’au 10 août 2024, Lomé vibre au rythme du Festival International du Film du Togo (FIFTO), qui est à sa 8ème édition. L’événement culturel de grande envergure se déroule sous le thème évocateur « Cinéma togolais : de l’industrialisation au professionnalisme ».
Organisé par le ministère de la Culture et du Tourisme, le festival a pour objectif de mettre en lumière le potentiel du cinéma togolais tout en encourageant les cinéastes locaux à adopter un niveau de professionnalisme à l'international. Dans cette optique, le FIFTO attire non seulement des professionnels du cinéma togolais, mais aussi des acteurs de la scène cinématographique africaine et internationale notamment de la Côte d'Ivoire, pays invité d'honneur.
Ce carrefour d'échanges visant à établir des collaborations durables entre les professionnels du cinéma est marqué par un programme varié, comportant des ateliers et des conférences qui abordent des sujets cruciaux pour l'évolution du cinéma togolais.
Parmi les thèmes discutés, le financement et l'innovation technologique sont au cœur des préoccupations. Ces sessions, animées par des experts reconnus, permettent de fournir aux participants des outils pratiques et des connaissances précieuses pour améliorer leurs réalisations cinématographiques, indique-t-on.
Les compétitions sont également au programme, avec des concours de longs et de courts métrages pour les participants internationaux et nationaux respectivement. Ces concours visent à stimuler la créativité et à récompenser les talents émergents, tout en mettant l’accent sur l'ambition du Togo de bâtir un secteur cinématographique compétitif et visible au niveau mondial.
Le festival sera marqué également par des projections de films, qui se tiennent dans des lieux tels que les deux Canal Olympia, le centre des jeunes d’Amandahomé et le centre culturel d’Adéticopé. Pour le ministre de la Culture et du Tourisme, Kossi Lamadokou, ces projections sont dédiées à la valorisation du patrimoine national et à la promotion de l'identité culturelle togolaise.
Esaïe Edoh
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