Soutenu par l’Inde, le Parc National Fazao-Malfakassa en passe d’être reconnu par l’Unesco comme « Réserve de la Biosphère »

Culture
lundi, 17 décembre 2018 10:40
Soutenu par l’Inde, le Parc National Fazao-Malfakassa en passe d’être reconnu par l’Unesco comme « Réserve de la Biosphère »

(Togo First) - Déclaré parc national en 1975 et proposé aux côtés de 7 autres sites sur la liste indicative du Togo pour être inscrit au patrimoine culturel mondial de l’Unesco dès 2001, le Parc national Fazao-Malfakassa est sur le point d'obtenir le statut de « Réserve de la biosphère ».

Une désignation attribuée par l'Unesco à des aires protégées qui contribuent à réduire la perte de la biodiversité, améliorer les moyens de subsistance des populations locales et faciliter les conditions sociales, économiques et culturelles pour la durabilité de l'environnement.

Selon l’organisation onusienne, les efforts de ce parc pour accroître les moyens de subsistance respectueux de la biodiversité et devenir un site d'apprentissage modèle pour le développement durable ont été renforcés grâce à un soutien d'un million de dollars (1 million $) du Fonds Inde-ONU pour le partenariat au développement.

Le projet intitulé « Les entreprises de la biodiversité dans le parc national Fazao-Malfakassa : un moyen de réduire la pauvreté, de préserver la biodiversité et de développer durablement », soumis par le gouvernement dans ce cadre, et approuvé par le fonds, sera mis en œuvre par l'UNESCO en étroite collaboration avec le Ministère togolais de l'environnement. Il permettra notamment d’inciter « les petites entreprises dans l’apiculture, la séquestration du carbone dans la biomasse, la protection des bassins-versants, la bio-prospection ou l’écotourisme au Togo », explique Yao Ydo, le directeur du bureau régional de l’Unesco.

Le parc national Fazao-Malfakassa, vaste périmètre de plus de 192 000 ha, est situé dans la région centrale du Togo. Il constitue un atout touristique majeur pour le pays. Intégrant de belles galeries forestières, des plaines fertiles, le parc héberge de grands mammifères, des oiseaux, des reptiles et des primates. Il est dominé par une chaîne de montagnes éponyme.

Les sept autres sites présents sur la liste indicative adressée à l’organisation internationale en 2001 sont : le Palais des gouverneurs de Lomé, Woold Home (site esclavagiste à Agbodrafo), le Parc national de la Kéran, les Réserves de faune de l'Oti et d'Alédjo, l'Agglomération Aného-Glidji, les Greniers des Grottes de Nok et de Mamproug et l'Habitat traditionnel Betammaribé en pays Tamberma. 

Fiacre E. Kakpo

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