(Togo First) - Le parlement togolais a adopté ce mardi 21 septembre, le Code du Cinéma et de l’image animée, en présence du Ministre chargé de la culture et du tourisme, Kossi Lamadokou.
Les 10 titres et plus de 220 articles du nouveau texte de loi, viennent combler l’absence de cadre juridique encadrant les productions cinématographiques au Togo. Ils prennent en compte la protection des œuvres, l’établissement d’un statut pour les acteurs et autres profils impliqués dans les productions et la réglementation économique du secteur devant permettre son développement.
“Cette loi servira de catalyseur pour le gouvernement dans sa politique de promotion et de développement d’une industrie du septième art afin de permettre aux cinéastes togolais de faire des productions de qualité et en nombre suffisant pour assouvir la demande des films reflétant notre vécu, nos valeurs et nos croyances”, a indiqué Kossi Lamadokou, devant la représentation nationale.
En rappel, si le projet de code du cinéma et de l’image animée avait été lancé en 2011 déjà, il a fallu attendre 2017 pour qu’il ressorte des tiroirs et passe l’une après l’autre, les étapes de la procédure jusqu’à son adoption. Sur le plan stratégique, le texte entre en parfaite cohérence avec la politique culturelle et le plan stratégique de l’action culturelle couvrant la période 2014-2024 adoptés en mars 2011, précise la représentation nationale.
Notons qu’en 2019, un accord signé entre le Togolais Joël Aboflan, DG de l’Institut Aldus Multi-Services, et Guo Fan, PDG de la compagnie d'audiovisuel chinoise Dafc Frameking Pictures, engageait la firme chinoise à la construction d’une université privée internationale de cinématographie au Togo.
Klétus Situ