(Togo First) - En discussion avec le Fonds monétaire international (FMI) depuis 2020, le Togo espère trouver un nouvel accord avec l’institution de Bretton Woods, d’ici la fin du premier trimestre 2023, a déclaré Sani Yaya, le ministre de l’économie et des finances, dans une interview lors du Sommet de l’Industrie financière africaine (AFIS) qui s’est tenu à Lomé les 28 et 29 novembre dernier.
“Nous allons reprendre les discussions en début d'année prochaine, et nous espérons qu'à la fin du premier trimestre de 2023, nous parviendrons à un accord et à un programme,” a-t-il déclaré.
Après le dernier programme triennal assorti d’une facilité élargie de crédit (FEC) qui a pris fin courant 2020 sur des notes de satisfaction globale, le pays d’Afrique de l’ouest avait émis l’intention de signer un nouvel accord pour poursuivre ses réformes économiques structurelles. Depuis, les discussions entre deux parties qui ont repris en 2021, ont été repoussées dans “un avenir proche”, avaient confié des équipes du FMI en juin 2021, au terme d’un séjour dans la capitale. Il faut dire que la conjoncture de ces deux dernières années, marquée par une succession de crises, crise sanitaire, conflit russo-ukrainienne, ont perturbé et retardé les négociations.
Inscrite comme l’un des points d’insatisfaction de l’ancien programme triennal, la privatisation de l’Union togolaise de Banques (UTB), seule banque encore totalement dans le giron de l’Etat après la cession de la BTCI à IB Bank, devrait faire partie des points chauds du nouvel accord. Il en est de même des réformes liées à la mobilisation des recettes fiscales et douanières.
Fiacre E. Kakpo