Sandra Ablamba Johnson plaide pour davantage de financements en faveur des PMA

Economie
jeudi, 09 décembre 2021 16:37
Sandra Ablamba Johnson plaide pour davantage de financements en faveur des PMA

(Togo First) - La Ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République togolaise, Sandra Ablamba Johnson, a formulé ce mercredi, 5 propositions majeures pour une meilleure adaptation de l’aide internationale et surmonter les handicaps des Pays les moins avancés (PMA). C’était à l’occasion d’une réunion de haut niveau organisée en prélude à la cinquième Conférence des Nations Unies sur les Pays les moins avancés (PMA).

La représentante du Togo à cette rencontre a suggéré entre autres, l’augmentation du financement destiné aux PMA et des financements du secteur privé, ainsi que l’amélioration de l’accès des pays en développement aux vaccins contre la Covid-19 et aux infrastructures sanitaires. Elle a proposé également la dynamisation des partenariats pour renforcer les capacités des PMA ainsi que la réallocation des Droits de tirage spéciaux (DTS) pour soutenir la relance des économies africaines et l’accès universel aux vaccins.

Son plaidoyer a été précédé d’une réflexion autour de la thématique « dans quelle mesure l’appartenance à la catégorie PMA a-t-elle permis de réduire les handicaps structurels des PMA et comment les mesures de soutien international peuvent-elles être améliorées ? ». Ce fut l’occasion pour elle de présenter les avancées mitigées des PMA. 

De son analyse, il ressort que les PMA sont caractérisés non seulement par une augmentation de la production de richesses et du Produit intérieur brut (PIB), mais aussi par une vulnérabilité et un ralentissement des progrès en matière de transformation structurelle et des capacités productives. Toutefois, a-t-elle souligné, « certains pays comme le Togo font bonne figure en matière de développement économique et social avec des perspectives encourageantes ».  Le Togo par exemple, a-t-elle soutenu, a un niveau d’indice de développement qui est passé de 0,46 en 2010 à 0,51 en 2020.

A ce titre, elle a partagé « les efforts considérables » de l'exécutif togolais pour stabiliser le cadre macroéconomique du pays et améliorer sensiblement le climat des affaires.

Esaïe Edoh 

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