Le Togo parmi les onze pays africains, qui devraient connaître les plus fortes croissances économiques en 2024 (BAD)

Economie
mercredi, 21 février 2024 14:31
Le Togo parmi les onze pays africains, qui devraient connaître les plus fortes croissances économiques en 2024 (BAD)

(Togo First) - En 2024, le Togo figure parmi les onze pays africains sur les vingt au monde qui devraient avoir les croissances économiques les plus fortes, selon le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) qui a publié en fin de semaine dernière, une nouvelle édition de son rapport dénommé: « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique ». Ceci, avec une croissance projetée à 6%.

Dans le classement des 11 pays africains, le Togo est en 10è position devant l’Ouganda (6%). Il est devancé dans le classement par le Niger (11,2 %), le Sénégal (8,2 %), la Libye (7,9 %), le Rwanda (7,2 %), la Côte d’Ivoire (6,8 %), l’Éthiopie (6,7 %), le Bénin (6,4 %), Djibouti (6,2 %), la Tanzanie (6,1 %).

Selon la BAD, avec ces 11 pays sur 20, « l’Afrique devrait rester la deuxième région connaissant la croissance la plus forte après l’Asie. »

L’institution financière projette que la croissance de ces pays sera stimulée par, entre autres, l’augmentation de la production agricole, l’expansion du secteur des services et les réformes visant à renforcer la participation du secteur privé dans les domaines de l’énergie et de l’exploitation minière.  

Pour la BAD, l’amélioration des chiffres de la croissance pour 2024 est le reflet des efforts concertés des décideurs politiques du continent notamment des 11 pays, pour mener des stratégies de diversification économique axées sur l’augmentation des investissements dans les secteurs clés de la croissance.

 Le rapport « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique » (MEO), « appelle toutefois à un optimisme prudent compte tenu des défis posés par les risques mondiaux et régionaux, à savoir la montée des tensions géopolitiques, l’augmentation des conflits régionaux et l’instabilité politique, qui pourraient perturber les flux de commerce et d’investissement et maintenir les pressions inflationnistes ».

Esaïe Edoh

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