(Togo First) - Le mouvement de cessation de travail prévu du 24 au 25 mars prochains par le Syndicat des enseignants du Togo (SETest illégal, d’après l'exécutif togolais. Dans un communiqué, le ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara et son collègue des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Dodzi Kokoroko estiment que ce syndicat n’a aucune existence légale et que par conséquent, il ne peut pas appeler à une quelconque grève.
« Aucun syndicat professionnel légalement constitué n’est enregistré à ce jour auprès des services compétents de l’Etat sous la dénomination du Syndicat des enseignants du Togo (SET) », indiquent les deux ministres. Ils précisent que conformément au Code du travail et aux dispositions du décret du 23 février 2022 relatif à la représentativité des syndicats professionnels et à l’exercice du droit de grève au Togo, le préavis initié par le SET « est nul et de nul effet » car « l’existence légale ou la représentativité de l’organisation syndicale ne sont pas établies ».
Les deux officiels préviennent, par ailleurs, que l’observation de ce mouvement de débrayage expose aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, les responsables du préavis et les personnels du secteur de l’éducation qui respecteraient ce mot d’ordre de cessation du travail.
Pour rappel, outre le décret relatif à la représentativité des syndicats professionnels et à l’exercice du droit de grève, les autorités togolaises et les syndicats des enseignants ont signé le 10 mars dernier, un mémorandum d’entente qui oblige à une trêve des mouvements de grève pour une période 5 ans. Pendant ce temps, le dialogue sera privilégié entre les deux parties.
Esaïe Edoh