(Togo First) - Une rencontre d'information et de sensibilisation s'est tenue à Lomé entre la Haute Autorité de la Qualité et de l'Environnement (HAUQE), à travers son structure technique, l’Agence togolaise de métrologie (ATOMET), et les promoteurs des stations-services. L'objectif principal : rappeler aux acteurs du secteur, leurs responsabilités dans le respect des réglementations métrologiques et scientifiques relatives à la mesure.
Selon Sébastien Bataba Bebei, directeur général de l'Agence Togolaise de Métrologie, cette rencontre visait à clarifier le rôle de chaque acteur et à proposer des mesures préventives contre les éventuelles fraudes dans les stations-service. “Nous avons voulu qu'il y ait une rencontre aujourd'hui avec les promoteurs et les gérants de ces stations-service pour leur situer leur responsabilité dans la conformité des instruments de mesure, c'est-à-dire les stations-service.”, indique ainsi le DG de l’ATOMET.
Concernant les plaintes et rumeurs qui remontent des consommateurs, vis-à-vis des stations-services, “Le résultat de mesure d'un instrument n'est pas le simple fait de l'instrument. Il y a des facteurs externes qui l’influencent. C'est la mesure et notamment la main d'œuvre, c'est-à-dire le pompiste. Et c'est cette plainte-là que nous avons eue.”
Pour ce dernier, les fournisseurs ont ainsi “une responsabilité dans la conformité en formant leur pompiste, c'est-à-dire leur main d'œuvre-là, en les sensibilisant par rapport à la conduite à tenir sur les sites en vue de garantir des mesures justes, fidèles, c'est-à-dire exactes aux clients.”
De leur côté, les fournisseurs rappellent la nécessité pour les clients de rester vigilants, en dépit de la fiabilité du matériel utilisé. Ainsi, Kao Pascal, responsable opérationnel chez Cap-Togo, a mis en lumière le comportement des consommateurs dans les stations-services. Il souligne que les clients doivent être vigilants et vérifier la quantité de carburant servie. Cette vigilance mutuelle entre les fournisseurs et les consommateurs est de mise, pour garantir des transactions équitables et transparentes.
Pour rappel, au Togo, le non-respect des dispositions réglementaires entraine des sanctions pénales. Ces dernières sont notamment des amendes, allant jusqu’à dix millions de francs CFA, et/ou des peines d’emprisonnement allant jusqu’à deux ans.
Ayi Renaud Dossavi