(Togo First) - La troisième édition de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS) a officiellement débuté ce mercredi 15 novembre dans la capitale togolaise. Les travaux qui réunissent près de 1.000 leaders et acteurs de premier plan de la finance continentale, ont été lancés par le chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé.
En direct | Cérémonie d'ouverture de l'Africa Financial Summit sous la présidence du chef de l'Etat SEM Faure Essozimna GNASSINGBÉ https://t.co/fMhANl8Qcg
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) November 15, 2023
C’est donc parti pour deux jours d’échanges de haut niveau, de discussions, de networking et de signatures de partenariat, destinés à réinventer l’industrie financière africaine. Les travaux, articulés en conférences, ateliers et tables rondes, sont notamment placés sous le thème « Construire une industrie financière africaine de classe mondiale : une opportunité à 1.500 milliards $ ».
?️ À VOS AGENDAS !
— IFC - Société financière internationale (@IFC_fr) November 14, 2023
Les 15 & 16 novembre prochains, plus de 1 000 leaders de l'industrie financière en #Afrique se réuniront à Lomé, au #Togo ?? pour le 3e Sommet de l'Industrie Financière Africaine (AFIS), coorganisé par IFC : https://t.co/yn36dREY51 #AFIS2023 pic.twitter.com/9ICUC6CAwH
Place aux opportunités
« Nous devons tous faire preuve d’une plus grande créativité et sans doute davantage associer l’effort de mobilisation à la préparation des projets », a insisté le vice-président de la Société financière internationale (SFI), Sergio Pimenta, présent à Lomé pour le sommet.
Pour Ramatoulaye Goudiaby, Directrice AFIS, il s’agit désormais de « tirer parti de la situation plutôt que d'attendre que l’orage passe, car l’Afrique est la nouvelle frontière ».
Une ambition, notamment partagée par le leader togolais : « Le thème des crises laisse place à celui des opportunités. Le dynamisme économique en Afrique de l'Ouest a de quoi nous laisser optimistes, et l'Afrique subsaharienne tout entière s'engage sur le chemin de la reprise. À plus long terme, la ZLECAf saura ancrer cette reprise dans la durée », a déclaré le Président de la République, dans son allocution.
Faure Gnassingbé a en outre déploré une différence de traitement sur l’échiquier international et un « deux poids deux mesures » en ce qui concerne la perception des risques sur le continent, avant d’appeler à un sursaut continental : « Nous ne pouvons reprendre le contrôle du récit africain sans une action concertée. L'Afrique doit regagner collectivement la maitrise de son narratif », a-t-il conclu.
Octave A. Bruce