En Conseil des ministres jeudi, 20 septembre 2018, le gouvernement a adopté un projet de loi autorisant la ratification de l’Accord portant création de la Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID).
Créé avec un capital de $ 4 milliards à Djeddah en Arabie Saoudite, le 03 novembre 1999, et filiale de la Banque islamique de développement (BID), cet instrument se veut une « institution financière multilatérale de développement ». Au nombre de ses actionnaires, figurent la BID (45%), 53 pays membres (46%) et cinq institutions financières publiques (9%).
La SID a pour but de promouvoir le développement économique de ses pays membres en encourageant la création, l’expansion et la modernisation des entreprises privées productrices de biens et de services, en complément aux actions de la BID.
Ses objectifs, apprend-on, se concentrent principalement sur l’identification des opportunités dans le secteur privé qui pourraient être des moteurs de croissance de ses pays membres, l’assistance dans la fourniture d’une large gamme de produits et services financiers et le développement de la finance islamique ainsi que des marchés financiers.
La ratification de l’Accord portant création cette institution « permettra au secteur privé togolais de bénéficier des potentialités et atouts offerts par la nouvelle institution, notamment dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, des infrastructures, de la technologie, de la production énergétique, de l’éducation, de la santé, de l’immobilier, du commerce et de la finance », indique le conseil des ministres.
Séna Akoda