(Togo First) - Après avoir réussi à mobiliser 194 milliards de FCFA au cours du premier trimestre sur le marché des titres publics de l'UMOA (Umoa-titres), représentant environ 32% de son objectif annuel de 607 milliards de FCFA, le Togo s'est fixé de nouveaux objectifs pour le trimestre qui débute. Selon le calendrier provisoire des émissions par adjudication des États membres de l'UMOA pour le deuxième trimestre de l'année 2024, le pays envisage de lever 195 milliards de FCFA pour financer son budget courant.
Ainsi, dès le 12 avril, sont programmées deux émissions : un Bon Assimilable du Trésor (BAT) de trois mois pour un montant de 15 milliards de FCFA, et une Obligation Assimilable du Trésor (OAT) de cinq ans d'une valeur de 15 milliards de FCFA.
La seconde émission du mois, prévue pour le 26 avril, veille de la fête de l'indépendance du Togo, devrait permettre au pays de lever 15 milliards de FCFA via un BAT d'un an et 15 milliards de FCFA via une OAT de trois ans.
Le mois de mai s'ouvrira le 10 mai 2024, avec une émission de BAT de 10 milliards de FCFA sur trois mois et une OAT de trois ans pour 15 milliards de FCFA.
Le 23 mai, le Togo prévoit l'émission de trois titres - un BAT de 12 mois et deux OAT, l'une de trois ans et l'autre de cinq ans, pour un montant total de 45 milliards de FCFA.
Le 7 juin, le Trésor public togolais compte mobiliser en tout 35 milliards de FCFA pour répondre aux besoins du budget national, à travers trois émissions : un BAT de six mois pour 15 milliards de FCFA, un autre BAT de 12 mois, et une tranche d’OAT de sept ans pour 10 milliards de FCFA.
Le trimestre se clôturera par l’émission de deux autres titres : un BAT de six mois pour 15 milliards et une OAT de cinq ans, pour lesquels les autorités togolaises espèrent recueillir 15 milliards de FCFA chacun.
Cependant, ces émissions interviennent dans un contexte où la dette publique du Togo suit une tendance ascendante, s'approchant de nouveau du seuil de 70% fixé par la communauté. Cette situation est principalement attribuable à l'augmentation du coût de l'endettement au cours des deux dernières années sur le marché régional.
Fiacre E. Kakpo