(Togo First) - Le budget de l’Etat, exercice 2020, est attendu, en ressources et en charges, à 1466,2 milliards FCFA, a communiqué le gouvernement togolais à l’issue du conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 13 novembre 2019.
Il s’agit d’une hausse d’environ 6%, motivée par une prévision de croissance de l’activité économique des plus reluisantes.
Selon les projections de Lomé, l’économie, tirée par la consommation finale des ménages et des investissements privés, en lien avec les percées remarquables du Togo dans le Doing Business et le terreau fertile offert par le PND, devrait tourner à plein régime en 2020. La croissance économique est attendue à 5,5%, soit une correction à la hausse de 0,2 points de pourcentage comparée à 2019, où elle a été, par deux fois, revue à la hausse.
Pour réussir 2020, année électorale, l’exécutif togolais compte asseoir sa politique budgétaire « sur la poursuite de l’amélioration de la mobilisation des ressources internes, une meilleure allocation des ressources publiques sur la base de l’efficacité des dépenses publiques et la maîtrise du déficit budgétaire», souligne le relevé du conseil des ministres. Ainsi, l’OTR sera mis à contribution, avec des recettes fiscales de plus de 660 milliards FCFA.
En dépit de la cure d’assainissement à poursuivre pour remettre définitivement le pays sur la bonne voie en ce qui concerne son ratio d’endettement, « le Gouvernement s’engage résolument ... à prendre toutes mesures permettant l’accélération de la croissance économique afin d’assurer une prise en charge adéquate de la demande sociale», indique-t-on.
Dans cette optique, un regard particulier sera porté vers les dépenses sociales, avec en toile de fond, les programmes tels que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), le Programme d’Appui aux Populations Vulnérables (PAPV), l’emploi des jeunes des différents secteurs, les agropoles. De même, promet Lomé, « les efforts seront poursuivis et intensifiés en matière d’aménagement des pistes rurales, de réhabilitation des équipements de formations sanitaires et de mise en œuvre de la décentralisation.»