(Togo First) - Comme annoncé le 10 avril dernier en présence de la mission du FMI, la conjoncture socio-économique et financière a été marquée par une crise sociopolitique émaillée de violences, qui a affecté négativement l’économie du Togo depuis le second semestre 2017. Conséquence : il sera, on ne peut plus difficile de mobiliser les recettes escomptées pour le compte de cette année. Alors que la satisfaction de nouveaux besoins sociaux, liés notamment aux revendications des agents des secteurs de l’éducation, à l’augmentation des subventions aux universités de Lomé et de Kara ainsi qu’aux enseignements confessionnels, est venue alourdir une facture déjà salée.
« Face aux nombreux besoins à satisfaire, conjugués aux défis de mobilisation des ressources internes, le gouvernement a jugé utile de s’orienter vers l’optimisation des dépenses publiques. La nécessité de prendre en compte ces évolutions, amène à modifier le budget 2018 en cours d’exécution », selon le conseil des ministres de ce vendredi 25 mai, qui annonce une légère coupe de 1%.
« Le budget rectifié s’équilibre en recettes et en dépenses à 1 308 134 862 000 FCFA contre 1 318 500 000 000 FCFA dans la loi de finances initiale soit une baisse de 1%. », précise le conseil.
Ainsi, le président togolais Faure Gnassingbé a instruit chaque département à « se rendre plus disponible et à étudier les projets proposés par le secteur privé national et international dans le souci d’augmenter significativement la part des investissements privés dans l’économie nationale. »
Fiacre E. Kakpo