(Togo First) - Les Autorités publiques togolaises reviennent à la charge, après leur première annonce d'Août dernier, pour rappeler que le délai imparti pour libérer le domaine public maritime, arrive à échéance le mois prochain, le 03 mars 2021.
Ce sont notamment les ministres chargés de l’administration territoriale, de la sécurité, de l’économie maritime et de l’urbanisme, qui montent au créneau, dans un récent communiqué conjoint.
En effet, les acteurs ayant illégalement aménagé des installations sur le littoral, avaient été sommés de libérer les espaces occupés, dans un délai de 06 mois, au risque de s’exposer à la rigueur de la Loi.
Ainsi, à partir du 03 mars prochain, « les dispositions législatives et réglementaires sanctionnant ces infractions seront appliquées dans toute leur rigueur », précisent les ministres.
Rappelons qu'au Togo, le domaine public maritime, comprenant la mer, les lagunes, les étangs salés, les fleuves, les rivières navigables, est inaliénable, et aucun individu ne pourrait se prémunir ou se prévaloir d’un titre foncier ou d’un droit de propriété. Dans le cas d'espèce, ces espaces devraient notamment être libérés, pour faciliter l'implémentation de certains projets, dont le programme de lutte contre l'érosion côtière et la pollution marine.
Notons, à cet égard, que des requêtes et tractations ont été engagées vis-à-vis des Autorités publiques, par certains acteurs, nommément des organisations de chauffeurs de taxi (sur le tronçon Lomé-Aného), qui exploitent un pan du littoral comme "gare routière" de fait, en bord de côte. Un site qui devrait être déguerpi, suivant la mesure publique.
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