(Togo First) - Le Togo a présenté sa stratégie de relance post-Covid-19 aux acteurs internationaux du Groupe des PMA (Pays les Moins Avancés), lors d’une réunion ministérielle en fin de semaine dernière. Le pays était représenté par Sandra Ablamba Johnson, ministre secrétaire générale de la Présidence togolaise.
« La crise du Covid-19 a été inédite dans son ampleur et dans sa soudaineté. Elle a occasionné des pertes estimées à presque 4 points de pourcentage du PIB (1,8% en 2020 contre 5,3 en 2019) », a-t-elle indiqué, alors qu’elle présentait la situation économique du pays et ses ambitions.
C’est pourquoi le Togo a opté pour un réajustement de la stratégie de développement avec l’adoption d’une nouvelle feuille de route gouvernementale 2020-2025 et la mise en œuvre de la stratégie des 3R (Riposte-Résilience-Relance) pour contenir la maladie, assurer la croissance et atteindre les prévisions estimées à 4,8% pour l’année 2021, a-t-elle ajouté.
Le pays compte poursuivre sa stratégie de promotion des investissements dans les secteurs à fort potentiel, marquée notamment par l’opérationnalisation de la PIA et la mise en service des centrales solaires.
A cette rencontre internationale, Lomé a appelé à une plus forte mobilisation internationale en faveur des pays en demande, notamment en termes d’accès aux vaccins, dans un contexte marqué par une “réduction drastique” des flux de financements vers les PMA.
« C’est le lieu de solliciter une fois encore l’appui des Nations Unies pour la mobilisation des partenaires internationaux et des institutions financières à travers la réallocation des Droits de tirage spéciaux (DTS) pour soutenir la relance des économies africaines et l’accès universel aux vaccins », a plaidé la Secrétaire générale.
Pour rappel, les PMA rassemblent à ce jour, 46 nations dans le monde, dont la plupart sont en Afrique. Cette catégorie créée en 1971 par les Nations Unies, rassemble les pays de la planète les moins développés sur le plan socioéconomique.