(Togo First) - A l’image de plusieurs pays, le Togo sort de la 27ème conférence des parties sur les changements climatiques (COP27) qui s’est tenue du 6 au 19 novembre 2022 à Charm el-Cheikh en Egypte, peu satisfait. La Directrice de l’environnement au ministère de l’environnement et des ressources forestières du Togo, Méry Yaou (photo), lors du point sur la participation du Togo à ce rendez-vous sur le climat, a indiqué que les attentes du pays n’étaient pas comblées.
Le Togo déplore principalement la réticence des partenaires à l’égard de l’opérationnalisation du réseau de Santiago (visant à aider les pays affectés à faire face aux impacts irréparables du changement climatique) et du fonds de compensation des préjudices liés aux changements climatiques. « Nous notons juste que les partenaires sont assez réticents vis-à-vis de la mise en place de ces fonds », a déclaré Méry Yaou, dénonçant le refus des Etats pollueurs à mobiliser des fonds additionnels qui constituent pour eux, un coût supplémentaire. « Ce sont juste des annonces sporadiques et insignifiantes » qui ont été faites.
Notons qu’à cette rencontre consacrée aux négociations sur le climat, le Togo a défendu ses actions et projets en faveur de la lutte contre les changements climatiques, principalement dans les domaines de l’énergie, le transport, l’eau et l’agriculture. Il a aussi participé aux échanges relatifs à l'effectivité de l’accord de financement sur les 100 milliards de dollars par an, que les pays riches se sont engagés à mobiliser en soutien aux Etats les moins avancés et insulaires afin de leur permettre de s'adapter aux effets du dérèglement climatique ou de les atténuer.
Esaïe Edoh