(Togo First) - Au Togo, le projet Filets sociaux de base (FSB) a été officiellement clôturé vendredi 24 mai 2024 après 6 ans de mise en œuvre. Durant la période d’exécution, le projet piloté par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB), a absorbé un peu plus de 39 milliards FCFA grâce à des appuis financiers de la Banque mondiale (28 milliards FCFA), de l’Agence française de développement (6,5 28 milliards FCFA) et de l’Etat togolais, 4,5 28 milliards FCFA.
L'ANADEB a fourni pendant sa mise en œuvre, plus de 15 millions de repas scolaires à 52 173 élèves répartis dans 161 écoles primaires publiques. De plus, 104 240 ménages ont bénéficié de transferts monétaires dans près de 975 localités, tandis que 15 001 ménages ont profité de mesures visant à renforcer leur inclusion économique, principalement en milieu rural. Par ailleurs, 13 732 femmes ont bénéficié de formations en développement des affaires.
Le bilan de ce projet a été salué par Raphaela Béatrice Karlen, responsable du portefeuille social à la Banque mondiale. Elle a souligné la satisfaction de son institution d'avoir contribué à l'atteinte des objectifs fixés par le projet et d'avoir répondu aux attentes des communautés bénéficiaires. « Notre satisfaction à accompagner le gouvernement à atteindre et dépasser tous les objectifs assignés au projet et d’avoir répondu avec succès aux attentes des communautés bénéficiaires, ne nous empêche pas de reconnaître que la réduction de l’extrême pauvreté et de la vulnérabilité doit se poursuivre, tout en tirant des leçons de l’expérience du projet, afin de bâtir un système solide et durable de protection sociale », a-t-elle précisé.
Pour la ministre du développement à la base, Myriame Dossou, le FSB a contribué au renforcement de la résilience et de la cohésion sociale au sein des communautés, favorisant le vivre ensemble par le biais de mesures d'accompagnement, de formations, de causeries éducatives et de renforcement des capacités des bénéficiaires et des communautés, dans une approche participative.
Il convient de rappeler que ce projet, initialement prévu pour prendre fin en 2021, a été prolongé jusqu'en 2024 en raison de son importance et sa pertinence pour l'amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables.
Esaïe Edoh