(Togo First) - Au Togo, l’exécutif qui promeut un enseignement de qualité, a examiné et adopté le jeudi 27 octobre 2022, en conseil des ministres, un projet de décret portant cadre général d’organisation de l’assurance qualité dans les établissements d’enseignement supérieur, centres ou organismes de recherche et d’innovation.
Le texte devrait rendre « plus visible l’orientation globale du système d’assurance qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche ».
La nouvelle disposition, a précisé le ministre de la communication et des médias, Porte-parole du gouvernement, Ayewouadan Akodah, oblige les établissements à procéder à la vérification de conformité de leurs offres de formations aux normes internationales. Ceci à trois niveaux. D’abord en interne, ensuite en externe et enfin au plan international (CAMES). La première vérification sera faite par l’établissement en interne, la deuxième par des entités étatiques et la dernière par des experts du CAMES, a expliqué le ministre.
Les institutions de recherche doivent désormais se doter « d’un système équilibré, fonctionnel et performant qui intègre des procédures aptes à soutenir des changements internes dans le sens de la consolidation de l’assurance qualité, d’une part, et de l’amélioration continue de la qualité de l’enseignement et de la recherche, d’autre part », indique le Conseil.
Selon le ministre de la communication, la mesure n’est pas applicable qu’aux établissements d’enseignement privés mais aussi à ceux du public.
Notons qu’en vue d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur dans le pays, le gouvernement avait rendu en octobre 2021, un décret portant réforme du secteur de l'enseignement supérieur privé qui visait essentiellement à réglementer ce cadre de formation.
Esaïe Edoh