(Togo First) - Confronté à la pandémie de Covid-19, le Togo pouvait compter sur ses partenaires pour alimenter à hauteur de 178 milliards FCFA, le Fonds de riposte et de solidarité Covid-19 en 2020.
Ces ressources, selon un document de la Cour des Comptes intitulé « Rapport d’audit du fonds de riposte et de solidarité Covid-19 (FRSC), gestion 2020 » consulté par Togo First, ont été collectées essentiellement auprès des organisations et institutions financières sous-régionales, continentales et internationales.
Ainsi, le Fonds Monétaire International (FMI) a octroyé un prêt de 79 milliards FCFA au Togo alors que la Banque Mondiale gratifiait le pays de 23 milliards FCFA (don) et lui allouait un peu plus de 2, 5 milliards FCFA sous forme de prêt, soit près de 26 milliards FCFA au total.
S’agissant de la Banque Africaine de Développement (BAD), elle a injecté sur la période, plus de 15 milliards FCFA dans la constitution du Fonds de riposte et de solidarité Covid-19 (dont 4 milliards FCFA de don et 11 milliards FCFA de prêt).
La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a aussi contribué avec un crédit de 21 milliards FCFA à la mise en œuvre de la politique de riposte à la pandémie.
Si sur la même période, la Banque Centrale des États de l'Afrique de l’Ouest (BCEAO) avait fait don de 100 millions FCFA au Togo, des contributeurs nationaux (personnalités et entreprises) et l’UEMOA ont mobilisé 3 milliards FCFA en appui aux autorités togolaises. Et sur le même trend, l'Union européenne et l’Agence française de développement (AFD), respectivement avec 10 milliards FCFA et près de 2 milliards FCFA.
Selon la cour des comptes, sur cette cagnotte constituée, 108 milliards FCFA ont été affectés aux dépenses. Précisément, 26 milliards FCFA ont été mis à disposition des ministères et institutions de la république et 82 milliards FCFA investis dans les mesures de résilience, économique et sociale.
En rappel, dès l'annonce du premier cas de COVID-19 au Togo, le gouvernement togolais a lancé le Fonds de Solidarité Covid-19, avec dans le viseur, la mobilisation de 400 milliards FCFA.
Esaïe Edoh