(Togo First) - Selon les statistiques de l’Organisation Internationale du travail (OIT), le taux d’emploi moyen au Togo est estimé à 77,7% sur la période 2000 à 2018. Cette évolution favorable, largement supérieure à la moyenne en Afrique subsaharienne estimée à 64%, permet au pays de se tailler la première place, en comparaison avec les autres pays de la sous-région (Tableau 1 et Figure 1).
Par ailleurs, convient-il de noter une tendance baissière de ce taux dans la plupart des pays à partir des années 2008 (Figure 2). Cette contreperformance s’expliquerait en partie par la forte croissance démographique que connait ces pays sur la période sous-revue.
Malgré ces résultats positifs pour le Togo, le gouvernement continue de multiplier les efforts pour répondre efficacement à la question de l’emploi en particulier l’emploi des jeunes. Plusieurs programmes et projets (Faiej, Pnper, Paiej-SP, Fnfi, Anvt, Profopej, Paipja), mis en route depuis une dizaine d’années dans une approche volontariste et un ferme engagement, portent des résultats probants. Objectif : juguler le chômage et le sous-emploi.
Tableau 1 : Taux d’emploi en % de la population totale (moyenne 2000-2018)
Pays |
Benin |
Burkina |
Côte d’ivoire |
Ghana |
Togo |
Libéria |
Maroc |
Nigéria |
Sénégal |
ASS[1] |
Taux d’emploi |
70.2 |
68.1 |
59.2 |
72.4 |
77.7 |
53.8 |
44.9 |
52.4 |
50.2 |
64.0 |
Source : International Labor Organization, 2018
[1] ASS = Afrique Subsaharienne
Figure 1 : Taux d’emploi en % de la population totale (moyenne 2000-2018)
Source : International Labor Organization, 2018
Figure 2 : Evolution du taux d’emploi en % de la population totale (2000 à 2018)
Source : International Labor Organization, 2018
Pour rappel, l’Organisation internationale du travail, ou OIT, l’une des plus anciennes institutions du système des Nations Unis, est depuis 1946 une agence spécialisée dont la mission est de rassembler gouvernements, employeurs et travailleurs de ses États-membres dans le cadre d'une institution tripartite, en vue d'une action commune pour promouvoir les droits au travail. Elle encourage la création d'emplois décents. En ce sens, elle est de fait, l’une des institutions les plus crédibles en matière de statistiques relatives à l’emploi.