(Togo First) - La création du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) a été actée mardi dernier. Cet instrument de développement mis au service de la diaspora, selon Robert Dussey (photo), ministre en charge des Togolais de l’Extérieur, « sera un organe consultatif non partisan. Il ne sera affilié à aucune obédience religieuse, idéologique, ni politique ». L’enjeu, a-t-il déclaré, est de « rassembler tous les Togolais de l’Extérieur ».
A l’analyse, cette structure devrait permettre à l’Etat de répondre à une double préoccupation : promouvoir partout la défense des intérêts et des droits des Togolais de l’extérieur. Le ministre assure à cet effet que le HCTE « sera chargé de promouvoir partout la défense des intérêts et des droits des Togolais et des Togolaises, et surtout leur assurer un bien-être, en apportant un soutien à chaque fois que les circonstances l'exigent.»
En outre, cet organe sera un canal pour le Togo qui ambitionne de mobiliser sa diaspora autour des questions de développement. Il s’agira de « faire de la diaspora togolaise plurielle, une plateforme unique au service de la prospérité de notre nation », précise le ministre.
Rappelons qu’un Forum Economique des Togolais de l’Extérieur (FETEX) est prévu fin novembre prochain en ce sens.
Le HCTE, à en croire Koffi Akakpo qui représente la diaspora, « se compose de l’assemblée générale, des groupes de travail permanents et du guichet Diaspora ».
Environ 2 millions de Togolais vivent à l’extérieur, dont près de 1,5 million en Afrique. Ainsi que le révélait un récent rapport d’Afrobaromètre, en sortant, les Togolais préfèrent rester près de leur pays.
Séna Akoda