(Togo First) - Au Togo, la représentation nationale a autorisé le jeudi 4 mai 2023 l’adhésion du pays à deux conventions internationales relatives à la protection des activités maritimes. Il s’agit de la convention sur la conservation des thonidés de l'Atlantique et de l’accord sur les privilèges et immunités du Tribunal International du Droit de la Mer.
La première autorisation va permettre à l’exécutif de prendre des initiatives pour garantir la croissance et le développement des espèces halieutiques notamment des thons. Elle conforte ainsi les mesures déjà prises par exemple en matière de réglementation des périodes d’ouverture et de fermeture des opérations de pêche, précisément sur le lac Nangbéto.
Cette autorisation des élus du peuple constitue également un outil juridique à disposition de l’exécutif pour encadrer le développement de la pêche industrielle en régulant les activités halieutiques en pleine expansion dans le pays.
« Au travers de cette adhésion, le Togo souhaite participer activement à la gestion durable des stocks de Thonidés dans l'Atlantique en coopération avec les autres États-parties à la convention », a confié le ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengué, à l'issue du vote.
Par la seconde onction accordée par le parlement aux autorités gouvernementales, le Togo reconnaît la compétence juridique du Tribunal international du droit de la mer et autorise son intervention dans la gestion des situations conflictuelles en lien avec l’espace maritime togolais. Concrètement, le pays va bénéficier des services de cette instance dans le règlement des différends nés de la délimitation des frontières maritimes du Togo.
« Cette adhésion contribuera également au renforcement de la coopération aux niveaux international, régional et sous régional en matière de protection et de conservation des ressources halieutiques et de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée », a indiqué Edem Tengué.
L’adhésion du Togo à ces conventions vient s’ajouter à d’autres dispositions juridiques déjà prises par les autorités du pays pour réguler l’activité maritime et promouvoir la pêche.
Esaïe Edoh