(Togo First) - Au Togo, l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET) via son président Jonas Daou, a formulé quatre nouvelles propositions pour redynamiser le secteur économique. C’était lors d’une rencontre organisée le mercredi 4 décembre 2024 à Lomé par le Secrétariat Exécutif du cadre de Concertation État secteur privé.
Il s’agit de la simplification et la stabilité fiscale, la révision des procédures de passation des marchés publics, les investissements dans les infrastructures, et la lutte contre les importations frauduleuses.
La simplification des mécanismes fiscaux, accompagnée d’une stabilité dans les politiques fiscales, permettrait de réduire les coûts administratifs supportés par les entreprises. Cette réforme limiterait les incertitudes qui freinent les investisseurs, notamment les étrangers, et encouragerait des engagements financiers à long terme.
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En effet, l’instabilité fiscale, marquée par des changements fréquents des réglementations, décourage les entrepreneurs, car elle alimente un climat d’imprévisibilité. Selon Jonas Daou, une réforme en profondeur pourrait rendre l’environnement des affaires plus compétitif et attractif.
La révision des procédures de passation des marchés publics, réclamée par l’AGET, vise à garantir une meilleure transparence et une gestion optimisée des ressources allouées aux marchés publics, explique-t-on. Cette réforme va renforcer les mécanismes de contrôle et instaurer des pratiques plus rigoureuses.
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S’agissant des investissements dans les infrastructures, notamment dans les réseaux de transport et les services énergétiques, ils pourraient réduire les coûts d’exploitation, augmentant ainsi la compétitivité des entreprises togolaises sur les marchés régionaux et internationaux.
Enfin, la lutte contre les importations frauduleuses apparaît comme une priorité urgente. Ces pratiques, qui impliquent souvent des marchandises introduites illégalement ou des produits contrefaits, sont souvent à l’origine d’une concurrence déloyale sur le marché local. Elles nuisent à la compétitivité des entreprises respectant les normes.
Ces orientations, jugées prioritaires par les acteurs du secteur privé, s’ajoutent à d’autres revendications récentes, relatives notamment à des allègements fiscaux pour le secteur agricole.
Esaïe Edoh
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