(Togo First) - A la suite de la publication du Doing Business 2019 qui consacre une progression du Togo de 19 points en variation annuelle, le coordonnateur de la Cellule Climat des Affaires, Sandra Ablamba Johnson et des partenaires clés ont animé ce lundi, 05 novembre 2018 un atelier de presse.
Objectif : partager les grandes lignes du rapport pays Doing Business 2019 de la Banque Mondiale où le pays passe du 156è rang au 137è.
Méthodiquement, la cheville ouvrière du gouvernement togolais en matière de facilitation des affaires a rappelé qu’avec ce classement, le Togo est le 2ème top performer en Afrique avec les réformes qu’il a validées, derrière le Rwanda. Il est également la 4ème économie la plus attractive de l’espace Cedeao et la 2ème de l’espace UEMOA devant le Benin (153è), le Burkina Faso (151ème) et le Sénégal (141ème).
Ces résultats, a souligné Sandra Johnson, « sont le fruit d’un travail collectif et traduisent les efforts du gouvernement, résolument engagé dans un processus profond de transformation de notre économie, (ndlr : l’économie togolaise) ». Le mérite, a-t-elle souligné, « revient à tous les acteurs, en premier lieu au Chef de l’Etat pour son leadership à la tête de la cellule dont j’assure la coordination ». Et de relever les avancées du pays, par indicateur clé.
Sur l’indicateur « création d’entreprises », elle a indiqué que quatre réformes ont été validées, à savoir la réduction du capital minimum, la recherche du nom de l’entreprise, la suppression des droits d’enregistrement, le paiement direct des frais au guichet unique), avec une progression de 47 places, passant de la 121ème place en 2018 à la 74ème en 2019.
En matière d’obtention du permis de construire, constate-t-elle, trois réformes ont reçu le visa de la Banque mondiale. Ce sont la mise en place d’une assurance décennale et d’une assurance en renforcement du contrôle de la qualité avant et après la construction, la réduction du coût d’obtention d’un permis de construire, qui ont favorisé une progression de 40 places, et permis au pays de passer de la 173ème place en 2018 à la 133ème place en 2019.
Sur le raccordement à l’électricité, le Togo a enregistré deux réformes : l’amélioration de la surveillance et la réglementation des pannes, la réduction des frais de raccordement pour le dépôt de garantie pour une nouvelle connexion. Ces réformes ont permis une progression de 37 places. Le pays passe ainsi de la 142ème place en 2018 à la 105ème place en 2019.
Sur l’indicateur « Transfert de propriété », a précisé le coordonnateur de la CCA, quatre réformes ont été validées. Dans le détail, il y a la réduction du délai de transfert de propriété, le scannage de la majorité des titres fonciers, la création d’un bureau des transferts de propriété, l’accès à tous les citoyens aux informations sur les plans cadastraux et la propriété des titres fonciers. Avec ces réformes, le pays a enregistré une progression de 55 places, passant de la 182ème place en 2018 à la 127ème place en 2019.
Sur l’indicateur relatif au paiement des taxes et impôts, le Coordonnateur a mis un accent sur la télé-déclaration des impôts sur les sociétés et de la taxe sur la valeur ajoutée, ainsi sur la réduction du taux d’impôt sur les sociétés. Ces réformes ont permis une progression d’une place, faisant ainsi passer le pays de la 173ème place en 2018 à la 172ème place en 2019.
Enfin, grâce à l’indicateur « Exécution de contrat », le pays a engrangé une progression de 6 places et passe de la 143ème place à la 137ème place en 2019.
Globalement, la mise en œuvre de ces réformes a permis au Togo de se hisser dans le Top 10 des économies qui ont, le plus, amélioré leur cadre réglementaire dans le monde.
En termes de perspectives, le pays compte maintenir le cap des réformes déjà validées et poursuivre l’amélioration de l’environnement des affaires, dans la lignée du Plan National de Développement et pour la création d’emplois.