(Togo First) - Dans son dernier rapport annuel sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, présenté en milieu de semaine dernière, le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), salue l’engagement du Togo dans ce domaine.
En effet, selon l’organisation sous-régionale, le pays a « démontré un engagement plus fort que les années précédentes pour la mise en œuvre de mesures de LBC/FT (Lutte contre le blanchiment de capitaux et financement du terrorisme, ndlr) conformes aux normes internationales ».
Par la même occasion, le Togo est encouragé à « poursuivre sur sa lancée », en vue de remédier rapidement « aux lacunes qui subsistent dans son système ».
Le GIABA, dont le but est de protéger les économies nationales et les systèmes financiers et bancaires des pays de la sous-région contre les fonds issus ou finançant le crime et le terrorisme, note cependant la résurgence de la corruption au Togo, ce qui entrave la mise en œuvre efficace des politiques de lutte contre le blanchiment d’argent.
Une situation commune à plusieurs autres Etats de la sous-région, bien que le pays ait fait des progrès en 2018, dans la résolution des défaillances stratégiques identifiées dans son système de lutte contre les flux illicites de capitaux, notamment l’adoption de législations clés, l’obtention de condamnations pour diverses infractions sous-jacentes.
En 2018, les Cellules de renseignements financiers du Togo ont 323 Déclarations d’opération suspecte concernant le Togo, sur un total enregistré dans la sous-région de 12 675, très largement dominé par le Nigéria et ses 10 346 Déclarations d'opération suspecte.
Ayi Renaud Dossavi
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