(Togo First) - Le Togo renforce ses outils dans la lutte contre la pollution maritime. Lors du Conseil des ministres du mardi 5 novembre 2024, le gouvernement a approuvé l’adhésion à deux instruments internationaux en ce sens : la convention de 1992 sur la création d'un fonds international d'indemnisation pour les dommages causés par la pollution par les hydrocarbures (FIPOL) et le protocole de 2000 sur la préparation et la coopération contre les événements de pollution par des substances nocives.
Dans le détail, l’adhésion à la convention FIPOL vise à établir un cadre financier pour indemniser les victimes éventuelles de la pollution au Togo. Ce cadre, utile pour gérer les catastrophes environnementales, semble particulièrement pertinent dans un contexte de croissance des opérations portuaires au pays du Golfe de Guinée, via son Port et ses importantes activités de transbordement.
Pour l’exécutif, l’argument est de continuer à attirer des investissements dans ce secteur, notamment en montrant des gages en matière de respect des normes internationales en la matière.
Par ailleurs, le protocole OPRC-HNS 2000 permettra au Togo de développer des capacités opérationnelles afin de préserver la santé publique et de protéger les écosystèmes marins.
Notons que durant ce conseil, l’État a également adopté un régime juridique et fiscal applicable au projet du gazoduc ouest-africain, un projet sous-régional qui le relie au Nigeria.
Au Togo, ces nouvelles mesures s’annoncent quelques semaines seulement après le lancement par le gouvernement d’un Cadre de Financement Durable, promu par le ministère de l’Économie et des Finances pour attirer des partenaires nationaux et internationaux axés sur des projets à impact environnemental fort.
Ayi Renaud Dossavi