(Togo First) - Au Togo, 40 cantons sont bénéficiaires du projet de Cohésion Sociale des Régions Nord du Golfe de Guinée (COSO), appuyé par la Banque mondiale. L'initiative, lancée l’an dernier, veut appuyer les populations Nord des pays du Golfe de Guinée et renforcer leur résilience face aux changements climatiques et à l'extrémisme violent.
Les unités de gestion de quatre pays, le Togo, le Bénin, la Côte d'Ivoire et le Ghana, sont en travaux à Lomé depuis hier mardi 8 novembre 2022. Il s’agit de faire faire le point après 1 an d'implémentation.
« Ce projet s'exécute prioritairement dans 40 cantons dont 36 dans la région des savanes, deux à titre expérimental dans la région de la Kara et 2 à titre expérimental dans la région centrale », explique Mazalo Katanga, Directrice Générale de l'ANADEB (Agence Nationale du Développement à la Base), chargée de l'exécution du projet au Togo. « Les cantons frontaliers, avec le Burkina, le Ghana et le Bénin. »
Les travaux ont été ouverts sous l’égide de la ministre chargée du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou-d’Almeida.
« L'une des grandes valeurs ajoutées du projet COSO pour le Togo, c'est qu'il est en alignement avec les orientations nationales en termes d'approche et de mise en œuvre, à savoir le développement conduit par les communautés. Aussi, en mettant l'accent sur la collectivité, l'accès à l'eau et à l'électricité, et sur les activités économiques des communautés, le projet Coso renforce les investissements dans les zones frontalières les plus à risques de nos quatre pays. », a indiqué la ministre.
Pour rappel, le projet COSO est financé à hauteur de 450 millions $, par la Banque mondiale, dont 60 millions $ (33 milliards de francs CFA) pour le Togo, constitués à 50% de don et 50% de crédit.
Ayi Renaud Dossavi
Banque mondiale: 60 millions $, la part allouée au Togo pour un projet de cohésion sociale