(Togo First) - La question revêt tout son sens au détour de la participation du Togo au 5th Annual Debate qui s’est tenu dans la capitale britannique, du 5 au 7 juin dernier.
Face aux investisseurs britanniques, le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé (photo), entreprenant une opération de séduction des milieux d’affaires réunis, a mis l’accent sur le hub financier que représente la capitale togolaise.
« Le pays abrite le siège de plusieurs institutions financières panafricaines, régionales ou sous-régionales », a-t-il affirmé.
Notamment celui du groupe bancaire panafricain Ecobank Transnational Incorporated (ETI), le siège de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), de la Banque d’Investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), etc.
Il a fait observer que le mouvement amorcé par ces institutions semblait suivi par certaines banques commerciales. A titre d’illustration, Oragroup. En revanche, a-t-il constaté, il n’existe pas de Business School de référence à Lomé.
Ce constat, dressé en plein roadshow présidentiel pour le financement du PND 2018-2022 pourrait-il être un hasard de calendrier ?
A l’analyse, le N°1 togolais, à demi-mot, plaiderait pour la création d’une grande école de commerce au Togo, pour former les ressources humaines et les mettre à disposition de ces institutions.
Au-delà, la mise en place d’une école de commerce de ce rang pourrait stimuler les jeunes à se lancer dans les affaires, et à miser sur l’accompagnement financier des banques.
Séna Akoda