(Togo First) - Un forum sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC FT) s’est tenu le mercredi 12 juillet à Lomé. Initiative de la Fédération des Associations Professionnelles des Banques et Établissements Financiers de l’UEMOA (FABEF-UEMOA), cette rencontre de Lomé a réuni les acteurs bancaires qui ont planché sur les stratégies à mettre en œuvre pour lutter contre ces fléaux dans l’Uemoa.
A ce rendez-vous de Lomé, les stratégies de lutte contre le blanchiment mises en place par les 8 pays de l’Uemoa ont été passées en revue et des discussions menées sur les nouveaux défis et les opportunités émergentes.
Cette assise a été également le cadre pour poser les bases du renforcement de la coopération et de la coordination entre les institutions financières des Etats de la zone en vue de mener autrement et efficacement la bataille contre les phénomènes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.
” La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est un défi complexe en constante évolution. Face à cette réalité, il est de notre devoir en tant que banques et établissements financiers de rester en première ligne de cette bataille, en mettant en place des mesures efficaces dans le respect des dispositions de la réglementation et de la surveillance “, a souligné Mamadou Bocar Sy, président de la FABEF-UEMOA.
Ces assises de Lomé, en effet, s’inscrivent en droite ligne avec l'association des établissements de crédit de la zone à la lutte contre la criminalité financière. Elles devraient permettre de susciter au sein du secteur bancaire sous-régional, des échanges sur les dernières tendances, les défis réglementaires ainsi que les meilleures pratiques en matière de LBC FT.
Notons que la tenue de cette rencontre à Lomé, selon Tchaa Bignossi Aquiteme, le président de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières du Togo (CENTIF-TOGO) se justifie par l’importance particulière qu’accorde le Togo à la lutte contre les activités financières illégales.
Esaïe Edoh