(Togo First) - Le Togo prépare sa participation à la COP26, conférence mondiale sur le climat qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre prochain à Glasgow en Ecosse. Les acteurs nationaux du climat et de l'environnement partagent depuis ce jeudi 14 octobre à Lomé, les efforts du pays dans la lutte contre le dérèglement climatique, en vue d'assurer une position commune à défendre lors de cette rencontre mondiale.
Cette réunion préparatoire à la COP26 devrait ainsi accoucher d'une feuille de route, permettant de saisir toutes les opportunités de financement pour la mise en œuvre de programmes de lutte contre le changement climatique au Togo. Le mot d’ordre est également de faire front commun, entre acteurs de la société civile, de l’Etat et du secteur privé, pour défendre les intérêts et ambitions du pays durant ces travaux.
« Nous devons faire en sorte qu'entre les délégations des services étatiques et ceux du secteur privé, des collectivités territoriales et de la société civile, il n'y ait pas de spectateur ni de touriste », indique ainsi Katari Foli-Bazi, ministre chargé de l'environnement.
En ce qui concerne justement la délégation togolaise, Aliou Dia, représentant résident du Pnud (Programme des Nations Unies pour le développement) qui accompagne le pays dans ses efforts, estime que « le Togo est en train de composer une bonne délégation qui ira à la COP26 ». Le haut fonctionnaire relève notamment l'implication du secteur privé, ce qui marque un pas « fondamental » pour le pays.
Pour rappel, la COP26 réunira les dirigeants, grands patrons et acteurs de la société civile du monde entier, pour discuter de l’évolution du climat et des mesures de soutien à prendre pour aider les pays les plus touchés à y faire face, et également à organiser la transition au niveau mondial. Dans le cadre de cette rencontre au sommet, les pays africains, parmi les plus touchés par les effets du dérèglement climatique dans le monde, demandent notamment plus de ressources et de soutien de la part des pays pollueurs et plus riches, pour faire face aux défis climatiques et financer leur transition verte.
Ayi Renaud Dossavi