(Togo First) - La Banque Africaine de Développement a dévoilé le 20 juin 2018 en île Maurice le tout premier indice de réglementation de secteur de l’électricité en Afrique (ERI). Cet indice « a pour objectif d’inciter les acteurs du secteur africain de l’électricité à s’attaquer à la performance de la réglementation et aux lacunes identifiées dans le rapport», a indiqué Amadou Hott (photo), vice-président en charge de l’électricité, de l’énergie, du changement climatique et de la croissance verte à la Bad.
En ligne avec cet objectif, souligne un communiqué de l’institution bancaire panafricaine, cet indice, sur la base d’une analyse comparative, devra suivre les progrès des pays africains en matière de réglementation du secteur de l’énergie, au regard des normes internationales et des meilleures pratiques dans le domaine. Il permettra ainsi de mesurer l’impact de la réglementation du secteur de l’électricité sur la performance de la prestation de services dans les pays visés par l’étude, et identifie ce qu’il faut améliorer en priorité.
Cette initiative est sous-tendue par un constat. Selon Wale Shonibare, directeur du département des Solutions financières dans l’énergie, des politiques et de la réglementation à la Bad, « des progrès significatifs ont été enregistrés dans chacun des domaines que couvre l’étude. Reste qu’il faut faire encore plus d’efforts pour favoriser la mise en place d’un environnement dans lequel les acteurs du secteur privé se sentent à l’aise d’investir».
L’initiative devra inciter les pays dont le Togo, à assurer « la qualité de prestation de services fournis aux usagers, d’une part ; et l’attractivité du secteur auprès des investisseurs privés d’autre part, désireux d’obtenir des gages de transparence, de prévisibilité et de bonne gouvernance avant de s’engager ».
La toute 1ère revue annuelle de l’ERI couvre en effet, quinze (15) pays au nombre desquels figure le Togo.
Séna Akoda