(Togo First) - Signataire de l’accord instituant la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf), le Togo met les bouchées doubles pour permettre à ses opérateurs économiques de tirer parti du vaste marché qui s’ouvre à eux.
Les autorités togolaises ont, ainsi, élaboré diverses initiatives en faveur des acteurs économiques. Notamment, le document consolidé pour les femmes opératrices économiques très récemment.
Ce document qui relève essentiellement « les difficultés des femmes commerçantes dans la traversée des frontières pour le commerce transfrontalier », fait également un focus sur « le niveau de connaissance des femmes de la ZLECAF ».
Son élaboration fait suite à une tournée de consultation des opératrices économiques dans 9 villes du Togo au cours de laquelle les femmes ont fait part de leurs préoccupations vis-à-vis du projet de marché commun africain.
Plus tôt en avril dernier, le gouvernement s’est doté d’une stratégie nationale de promotion des exportations togolaises vers le marché africain. Cette stratégie permet aux opérateurs économiques d’identifier les opportunités commerciales et d’industrialisation, les contraintes ainsi que les mesures nécessaires et à terme, de profiter des marchés nationaux, régionaux voire mondiaux, dans le contexte de la ZLECAf.
Dans le même souffle, le Centre Autonome d'Etudes et de Renforcement des capacités pour le Développement au Togo (CADERDT) a tenu une rencontre d’informations et de sensibilisation avec les PME.
La session organisée en mai dernier a permis aux entrepreneurs d'évaluer les opportunités et contraintes qui se posent à eux en termes de production (en quantité et en qualité) et de mieux se préparer pour la conquête du vaste marché africain d’1,2 milliard de consommateurs.
Également, le pays dispose d’une politique nationale de facilitation des échanges commerciaux, d’amélioration du climat des affaires et de modernisation des infrastructures commerciales et des douanes.
Pour rappel, la ZLECAf a pour visée, la création d’un marché unique pour les marchandises et les services à travers l’élimination progressive des barrières tarifaires et non-tarifaires au commerce, conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA).
Esaïe Edoh