(Togo First) - Au Togo, les réformes engagées sur l’année précédente par le ministère de l'Économie et des Finances en matière de gestion des finances publiques et des réformes au niveau sectoriel, affichent des taux d'exécution physique et financière respectivement de 75% et 68% à fin décembre 2022.
L’information ressort de la dernière revue nationale sur les réformes de l'Etat à fin décembre 2022, une rencontre qui s'est tenue au format virtuel, le 19 janvier dernier, sous la houlette de Kpowbié Tchasso Akaya, Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances, et représentant le Ministre de tutelle.
Notons qu'en termes de pourcentage, la performance de 2022 est sensiblement plus faible qu’en 2021, où le taux d’exécution physique ressortait à 80,02% et celui d’exécution financière à 67,8%, selon les données consultées par Togo First.
Dans le cadre de la rencontre, le représentant du ministre a relevé les progrès du pays et de ses départements, dans la mise en œuvre des réformes. Le fonctionnaire a relevé notamment la récente éligibilité du Togo au programme Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC) des Etats-Unis en décembre dernier, une avancée qui est “ [le] fruit d’intenses réformes”, selon la même source.
Des recommandations
Plus globalement, les réformes passées en revue sont de deux ordres, les réformes prioritaires de la feuille de route du gouvernement, et des réformes opérationnelles, au nombre desquelles comptent les réformes de la gestion des finances publiques et les réformes au niveau sectoriel.
Une centaine de participants, membres des différentes départements du gouvernement et ses partenaires, ont pris part aux travaux de restitutions, avec notamment pour recommandation, d’insérer les réformes communautaires UEMOA dans les plans de travail et budget annuel (PTBA 2023) des réformes des ministères, d’opérationnaliser le fonds d’études destiné à la réalisation des études dans la mise en œuvre du programme des investissements publics ; de doter les ministères de lignes budgétaires pour leur permettre de renforcer les capacités des agents ; et renforcer les capacités du Secrétariat Permanent chargé des réformes (SP-PRPF) par la mise en place d’une cellule pour la collecte et l’analyse des informations statistiques sur les réformes.