(Togo First) - Un séminaire dialogue portant sur le document de la stratégie pays (DSP 2018-2022), combiné à la revue de la performance du portefeuille pays de la Banque africaine de développement (BAD) pour le Togo, s’est tenu ce mardi 25 septembre à Lomé.
Approuvée en octobre 2016 pour une durée de 5 ans, la stratégie pays de l’institution panafricaine au Togo, s’articule autour de deux piliers que sont : le développement des pôles de croissance inclusive et de compétitivité agro-industrielle ainsi que l’appui à la gouvernance financière, sectorielle et locale.
« L’objectif majeur de cette stratégie, est d’accompagner le Togo à améliorer les conditions de vie des populations rurales à travers le développement intégré des pôles agricoles et l’accès à l’énergie », a déclaré Kahdidia Diabi, Réprésentante-Pays de la BAD.
Dans cette optique, les interventions, durant les deux premières années de cette stratégie, ont porté sur plusieurs axes. En matière de développement économique, la Bad a financé le projet agroalimentaire du Togo (Agropole) et le projet de réhabilitation de routes et de protection côtière visant à améliorer l’intégration régionale et la résilience climatique des infrastructures et des populations des zones côtières.
Sur le volet social, l’institution a été particulièrement présente sur 5 grands projets couvrant l’employabilité et l’insertion des jeunes, l’inclusion des femmes vulnérables, l’intégration de la formation (CERFER), la construction de marches (Lomé et Kara) et la construction de toilettes à Sokodé.
Ces projets ont permis de porter les engagements de la Bad à environ 190 milliards FCFA, avec un taux de décaissement de 55,3%. Le secteur des transports se taille 70% de ses engagements.
Saluant la « vision intégrée » du nouveau plan national de développement, Kahdidia Diabi a appelé les autorités togolaises à accentuer les efforts afin d’améliorer les décaissements.
Si la Banque africaine de développement prévoit de renforcer son appui à l’économie togolaise au cours des deux prochaines années, elle conditionne ses interventions à l’évolution dans la mise en œuvre des projets sur lesquels elle est engagée.
Particulièrement, plusieurs projets sont sur la sellette dont le projet CIZO. Selon Olivier Manlan, économiste Pays, la Banque compte renforcer ses interventions à travers des appuis conseils pour la mise en œuvre du DSP et d’autres projets, notamment dans le cadre du PND.
Fiacre E. Kakpo